57.
Le chat et la souris. L’amour était un jeu passionnant.
Cam Matthias, une jeune femme qui se destinait à la carrière de mannequin, prit Will dans sa bouche et le caressa longuement d’une langue aussi souple que longue, arrachant un gémissement à l’intéressé dont les doigts se crispèrent dans sa généreuse chevelure rousse.
« C’est un vrai tigre, songea Cam. J’ai peut-être mis la main sur l’homme le plus excitant de la terre. Il existe forcément, non ? »
— Oh, grogna Will. Putain, Cam, c’est génial. Tu es géniale.
Ils faisaient l’amour depuis des heures. Il n’en avait jamais assez et, à son contact, elle était devenue aussi insatiable que lui. Lorsqu’elle sut, ou crut, qu’il allait jouir, elle le libéra, se coucha sur le dos, glissa sa queue entre ses seins et se remit à la compresser, persuadée que cette fois, il n’allait pas pouvoir tenir longtemps. Mais rien ne semblait pouvoir l’arrêter. On aurait dit le lapin Duracell, version sexe. Une évocation qui la fit hurler de rire et Will, aussitôt, l’imita.
Ensuite, elle s’agenouilla au pied du mur, écarta des deux mains ses fesses parfaitement moulées et lança :
— Surtout, prends ton temps. Comme d’habitude…
Will Shepherd devait se marier le lendemain.